Mohawk n’est pas né d’une idée, d’un projet réfléchi. Il est le fruit d’un désir, le fruit de passions, il est un propos, un discours. Entre exaltation et pudeur dévoilée, il arbore la verve des protest-singers, la poésie et l’indolence de la folk, la profondeur et l’émotion des musiques saturées, enragées. Mohawk s’inspire de la course du monde, aveugle et effrénée, dans des textes conscients, mais utopiques, tristes, mais sans desespoir, poétiques, mais aiguisés. Comme un filtre que le monde traverse pour se muer en arpèges plaintifs, en violons sensibles et lancinants, en une voix ou transpire l’espoir et la joie, en accords soudains et énergique, un regain de lucidité fugace. A la fois plénitude, a la fois tristesse et extase.

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