Jacques Arnol nous donne désormais rendez-vous le 2ème samedi de chaque mois pour dévoiler, de manière passionnante et passionnée, ces recherches historiques sur d’étonnantes histoires de femmes en pays de Brest à travers les siècles.

La prochaine conférence, le 12 novembre 2016 à 16h, revient sur l’histoire de Lydia Oswald, enfermée pour espionnage à la prison du Bouguen puis à celle de Pontaniou en 1935 :

II. – LYDIA OSWALD – PRESENTATION

A Brest, la presse : La Dépêche de Brest et l’Ouest‐Eclair ont largement annoncé au public cette affaire d’espionnage de la belle Lydia Oswald.

Plusieurs numéros de ces journaux sont effectivement consacrés à son déroulement depuis son arrestation le 2 mars 1935 jusqu’à sa sortie de prison le 2 décembre 1935.
Ainsi dans la Dépêche du lundi 4 mars 1935, nous pouvons lire en titre « Espionnage et opium » « La dame blonde arrêtée samedi, en gare de Brest et qui prétend se nommer Mme Oswald a été incarcérée, hier, à 13 H.00 au Bouguen ».

Le Bouguen c’est la prison civile de Brest. Plus tard nous la retrouverons à Pontaniou prison maritime.

Comme toutes les espionnes, Lydia Oswald est entourée d’un certain mystère.
Physiquement elle est décrite comme une belle femme, distinguée et discrète. A Brest elle est descendue dans un hôtel réputé. Est‐ce « Les Voyageurs », «Le Continental » ou « l’Hôtel
Moderne » ? Je l’ignore.

C’est aussi une séductrice, ce qui pourra faciliter ses rencontres auprès des personnes susceptibles de la renseigner : officiers‐ fonctionnaires‐ diplomates…

Jacques ARNOL

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