Alice Soria-Cadoret commence la harpe en Normandie à l’ENM d’Evreux dans la classe de Ghislaine Petit et Catherine Michel.
C’est à tout juste dix-sept ans qu’elle est admise au Curtis Institute of Music à Philadelphie (U.S.A.) dans la classe de Judy Loman, dont elle sera diplômée avec brio trois ans plus tard.
Elle se perfectionne à la Hochschule für Müsik und tanz de Zürich.
Passionnée par l’orchestre, elle est membre de 2004 à 2006 du Verbier Festival Orchestra , et est régulièrement invitée à jouer avec de prestigieux orchestres (Berliner Philharmoniker, Deutsche Oper…)
En parallèle, elle pratique la harpe celtique électrique dans plusieurs formations, le Duo Descofar et JeanJeanne.
Elle enseigne la harpe à EMDKB à Rostrenen et dans les écoles autour de Brest.
Alice Soria-Cadoret est également fondatrice, aux côtés de Cristine Merienne, Clotilde Trouillaud, Tristan le Govic et Nikolaz Cadoret, du Collectif ARP.

http://collectifarp.jimdo.com/alice-soria-cadoret/

Il faut aimer le voyage en solitaire pour consacrer sa vie aux richesses et aux exigences de la harpe celtique. Lune Bleue, le nouvel album de Clotilde Trouillaud, rayonne de la vie intérieure de quelqu’un qui a appris à n’emporter que l’essentiel ; c’est un solo magnifiquement nu, déterminé et serein. Mais c’est aussi le fruit de rencontres d’une rare intensité.
Tel morceau est écrit en une nuit au retour d’un festival de jazz, « où j’avais pris », dit-elle, « une violente claque musicale ». Tel autre raconte les rumeurs d’une gare, « une course après un train… avec une harpe en bagage ! » Tel autre encore a poussé directement des racines de Clotilde dans la musique bretonne. Et par-dessus tout cela, il y a son coup de foudre artistique pour le travail du harpiste allemand Ralf Kleeman. « Dès la première écoute de son CD, je crois que je me disais déjà que je ferais le suivant avec lui. » La musique et le jeu de Lune Bleue n’appartiennent qu’à Clotilde ; mais elle est allée jusqu’en Allemagne pour que ce soit lui qui l’enregistre avec cette pureté de son qui l’avait bouleversée. Quelques jours dans une église inconnue en tête-à-tête avec la harpe, et pour seuls témoins Ralf Kleeman et Yanna Plougoulm, la complice du premier solo ; il en ressort un album précis, clair et profond comme une série d’estampes japonaises, avec la franchise et la pudeur de la véritable intimité.
Clotilde Trouillaud s’est affirmée comme une harpiste de premier plan avec son premier album solo en 2011. Elle y confirmait le talent de compositrice que l’on avait pu voir à l’oeuvre dans son projet électrique Sylbàt, et la maturité musicale d’une musicienne habituée des scènes bretonnes depuis son plus jeune âge, membre entre autres du trio de harpes Fileuses de Nuit.

Http://www.clotildetrouillaud.com

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